Les demandes pour des machines de traction compression ne cessent d’augmenter. De plus en plus de laboratoires souhaitent s’équiper afin d’étudier les propriétés mécaniques de leurs matériaux. Il n’est pas rare de voir certains clients, récemment équipés, nous contacter pour faire évoluer leur machine dans le but de réaliser des essais de traction, compression, flexion toujours plus poussés.
Tinius Olsen développe et propose des machines d’essai de traction pour les essais mécaniques. La gamme comprend une dizaine de variantes, comportant chacune certaines différences notamment en termes de forme du bâti ou de capacité maximale. Les systèmes sont simples ; la véritable différence réside dans la multitude d’options disponibles en termes de méthodes de serrage, de mâchoires, d’accessoires et de caractéristiques supplémentaires. C’est précisément là que réside la valeur ajoutée de France Scientifique, qui distribue les machines de traction compression Tinius Olsen.
Notre valeur ajoutée réside dans le fait que nous pensons avec et pour le client et que nous lui proposons des choses auxquelles il n’aurait jamais pensé auparavant. La customisation, c’est ce qui nous permet de faire la différence.
De petits ajustements peuvent donner un résultat optimal
France Scientifique aime concrétiser cette affirmation à l’aide d’un exemple concret. L’entreprise a un jour eu un client qui produisait de la mousse isolante. Il fallait effectuer un test dans lequel les feuilles de mousse étaient comprimées de 10 % de leur épaisseur. La force nécessaire pour y parvenir est une mesure de la qualité. Le banc de traction Tinius Olsen était la base de la solution mais il restait des ajustements à faire. Pour ce travail de routine, les ingénieurs de France Scientifique ont surtout pensé aux bons plateaux de compression, aux bons accouplements et à la meilleure configuration logicielle.
Sur la plaque inférieure, nos ingénieurs de service ont soudé un certain nombre de supports adaptés. Un tout petit ajustement mais qui a permis au client de placer les blocs de mousse de différentes tailles très facilement centrés. C’est simple, mais c’est exactement le genre de chose dont un client se souvient lorsqu’il doit décider quelle offre choisir.
Soyons créatifs pour faire la différence
Un tel test de compression pour de la mousse d’isolation est, bien entendu, très spécifique au marché. Des stratifiés aux polymères, en passant par les métaux et les matériaux d’isolation, chaque secteur et chaque industrie a ses propres normes, avec une série de tests prescrits. France Scientifique les connaît tous et met son expérience à profit pour réfléchir avec le client.
Par définition, ces tests standardisés sont complètement figés. France Scientifique assiste et informe les clients sur la meilleure configuration de test. “La véritable créativité réside dans les tests de composants. C’est là que nous apportons toutes nos connaissances et notre expérience et que nous pouvons nous distinguer », déclare Cédric Trocherie en donnant un autre exemple.
Une université française dispose d’une machine Tinius Olsen pour effectuer des essais de traction sur du métal. Un professeur souhaitait également pouvoir effectuer des tests de flexion sur des lattes en plastique et il a frappé à la porte de France Scientifique. La cellule de charge originale pour les essais de traction allait jusqu’à 150 kN et les mâchoires pour maintenir l’échantillon étaient assez lourdes. Ce capteur n’était pas assez précis pour mesurer les efforts beaucoup plus faibles nécessaires pour plier les lamelles de plastique. Et changer toute la configuration pendant la session pratique est presque devenu un exercice. France Scientifique a alors conçu un insert que le conférencier a pu installer sans problème, avec un deuxième capteur indépendant pour les tests de flexion.
Faire un effort supplémentaire
Pour montrer la diversité des possibilités, un dernier exemple. Un autre de nos clients effectue des recherches sur les emballages. Plus précisément, il vérifie, par exemple, si le sceau des produits carnés emballés est correctement soudé. Les chercheurs voulaient pouvoir effectuer ce test à -20°C – la température du congélateur – et à +70°C – la température à laquelle le récipient sort du micro-ondes. La composition des matériaux doit être choisie de manière à ce que la résistance du soudage soit suffisante aux deux températures.
France Scientifique a cherché et trouvé un four qui pouvait être intégré dans le banc de traction. En connectant un réservoir d’azote au four, les tests peuvent également être effectués bien en dessous de zéro. Le client ne s’attendait pas à ce que nous puissions répondre à sa demande avec une si petite machine.
Cet effort supplémentaire est révélateur de la valeur ajoutée de France Scientifique. “Nos concurrents pouvaient également fournir ces modifications et ces fonctionnalités supplémentaires », déclare Cédric Trocherie. “Mais leur organisation n’est pas conçue pour cela. Nous faisons ce petit effort supplémentaire et c’est ce qui fait de nous le numéro un en matière de support et d’assistance ».